13 avr. 2007

J'accuse

J'accuse un silence enfin rompu parce que je viens de retrouver tous les codes d'accès du ...blog…

Et oui, je valide le vieil adage du cordonnier mal chaussé qui force ce constat : je ne maîtrise pas mes propres données et la cause en est double. Je compte manifestement trop encore sur une mémoire qui défaille... et note pas les infos qu'il faut là où il faut.
Mes rapports avec le papier n'ont jamais été très bons qui expliquent ma propension à les réduire dans un système qualité, prisant des méthodes plutôt "rasantes" comme celle de Gilette qui me pousse à concevoir des supports combinant le « deux en un », voire le « trois en un », plutôt attractifs et attrayants, et à utiliser le principe du rasoir d’Occam qui stipule que « C'est en vain que l'on fait avec plusieurs ce que l'on peut faire avec un petit nombre." Dit autrement : "Frustra fit per plura quod potest fieri per pauciora."

J'accuse un retard énorme sur tout ce que je veux faire. Ainsi, le dossier sur le Médico social bien que fait ne me plait pas car toutes les informations qui s'y trouvent peuvent être dénichées ailleurs. Aussi, je m'interroge sur la valeur ajoutée des pages que j'ai conçues. De plus ce secteur me paraît encore complexe et difficile à appréhender en raison de ses cultures qui diffèrent de celles qu’on rencontre dans le monde d’entreprise ordinaire.

Leur façon d’envisager la qualité m’effraie un peu car il est reproduit l’erreur sur laquelle reviennent toutes les normes actuellement à savoir l’impérieux besoin de contrer la production d’une masse documentaire pharaonique.
C’est un peu horrifiée que je découvre des supports d’auto-évaluation de plus de 80 pages, des comptes rendus de 60 pages au minimum, et une volonté accrue de rédiger des procédures et fiches de poste.

Je me dis que peut être est-ce là un passage obligé dans la façon de se saisir d’un dispositif qualité en lui donnant corps – fut-il grand et de le gaver comme une oie. Ensuite rassasié, on s’affole (surtout en présence de la facture de frais généraux) tout disposé à le contraindre à un régime amincissant ardu. Sans compter sur l’argument « environnemental » actuel, Saint John Perse disait « un livre, c’est la mort d’un arbre ».
Pour revenir au dossier sur la qualité Médico-social, il est actuellement en gestation. En revanche, il se pourrait bien qu’un dossier sur l’HACCP vienne agrémenter quelques pages d’ici peu.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour
j'apprécie vos commentaires relatifs au secteur médico-social.
je suis chargé de mission qualité depuis 5 ans dans une asso qui gère 28 établissements et services
et nous avons réussi à ne pas sombrer dans des dispositifs qualités complexes qui embrouillent les professionnels, créent des résistances et entrainent des lourdeurs de fonctionnements.J'ai pu de mon côté constater effectivement que de nombreuses asso ont développées des outils extrèmement complexes qui demandent un travail "titanesque" et qui au bout du compte risque de ne pas apporter les améliorations espérées et faire perdre "le sens" de la démarche.
Pour notre part, nous travaillons sur un référentiel d'engagement de services qui regroupe les processus essentiels liés à la qualité de l'accompagnement des personnes handicapées que nous recevons.
Cette démarche apporte de la lisibilité sur le fonctionnement des établissements et offre des repères et outils pour les professionnels tout en facilitant la démarche d'évaluation.
La "culture qualité" gagne progressivement du terrain dans un secteur peu habitué, voire même hostile aux démarches de changement. secteur soumis également à des pressions de plus en plus fortes de part les exigences règlementaires, la contractualisation avec les usagers, l'implantation progressive du secteur marchand au détriment du secteur associatif,et les dispositifs d'évaluations qui se profilent.
C'est ce qui fait tout l'intéret de ce challenge !
Je reste disponible pour toute action de réflexion sur ce thème et bravo pour votre site. Une référence !
Olivier Follet
ADAPEI 64
PAU

Anonyme a dit…

Salut,
Je suis titulaire depuis peu d'un bts qualité dans les industries agroalimentaires et les bio-industries. Auparavant, j'ai visiter votre site mais je n'ai jamais oser laisser de commentaire. Je suis actuellement en licence professionnelle management des organisations option management de la Qualité et je tiens à vous dire que votre site est très riche en information. Dans un premier, il parle de la norme ISO 22000 propre à mon domaine de prédilection puis dans un second, il me permet d'avoir une approche de la Qualité dans les autres domaines. Ainsi j'ai pu constater grâce à cette diversité que ma crainte envers cette licence n'est plus.
Bien à vous,
Une étudiante de la Martinique (972)

Jess D a dit…

Bonjour à tous,

je suis actuellement sur un poste d'assistant Qualité depuis 1an et demi (formation terrain...) dans le tertiaire (société d'assurance) notre service Logistique est certifié depuis 2001 et nous sommes actuellement sur une étape de mise à jour des fiches de postes. Nous sommes confrontés à un problème : des collaborateurs (syndiqués) ne veulent pas remplir ces fiches. Comment faire passer le message sans heurt.

merci pour vos commentaires.

Jess Defosse
jdf@mederic.fr

Anonyme a dit…

utile pour les mots de passe, très bon contre alzheimer et mieux sécurisé que la banque de france !
http://keepass.fr/

Anonyme a dit…

Bonjour aux zozos des izos (qui finalement sont des droles de zoziaux). En parlant de zoziaux et de sociaux, moi, qui de pied ferme, attendais votre dossier médico social, moi qui vous portais un peu aux nues et qui vous attendais un peu comme le messie (mais si!!), je l'avoue, je suis un peu déçue, j'ai (presque) l'impression qu'en vous attendant, j'en ai appris plus que vous. Alors, une fois n'est pas coutume, je vais me permettre quelques commentaires et peut-être, quelques conseils ou, à tout le moins, vous diriger sur quelques pistes. Si le champs du médico-social est vaste, il existe des spécialités bien définies comme par exemple les services d'aide à domicile, ou les établissements pour personnes âgées, ou des établissements accueillant des enfants en difficulté. Chacune de ces "spécialités" est régie par une convention collective différente, ce qui veut dire des postes, des publics et des compétences différentes. Si toutes sont soumises à la loi 2002-2, la déclinaison est différemment mise en pratique sur le terrain. Culturellement, le langage, les pratiques diffèrent selon qu'on à affaire à une association d'aide à domicile ou à un EHPAD ou à un service de soins à domicile. Le secteur, bien que vaste est très segmenté voire, parfois, étanche. Concernant la masse pharaonique de documents, il faut savoir que dans ce secteur, trop d'écrit ne saurait nuire, car, pour certains, avant, c'était le néant. Pas d'écrit, pas d'organigramme, pas de définition de responsabilité et donc de limite d'action ce qui a généré pas mal de bazar, tout le monde faisant un peu tout et n'importe quoi. De plus, l'action de ces établissements s'inscrit dans les politiques sociales, gérontologiques, selon des schémas, des taux d'équipement et de besoins prédéfinis s'appuyant sur la démographie et les études statistiques (DREES, enquêtes HID...). En 2004, en Haute Garonne, suite à des malversations dans une maison de retraite, la Préfecture à procédé à la ferméture de 7 maisons de retraite n'ayant pas établi le dossier d'autorisation de fonctionner. La première mission qualité est la mise en conformité avec la réglementation (dossier d'autorisation, évaluation des risques professionnels...). Bref, autant dire que le chemin est long et semé d'embûches. Petite précision : c'est un secteur qui fonctionne principalement par réseau, il ne vous reste plus qu'à faire du stop avec votre baluchon sur l'épaule, au bord de l'autoroute du social. L'ennyueux, c'est que la plupart ne prennent que les automobilistes comme eux. Dur, dur. Allez faire, par exemple, un tour sur le site IDAP.ORG pour le secteur de l'aide à domicile. A bientôt. Ghislaine